The Mining Pod
🇰🇿 Kazakhstan : l’épopée mouvementée du Bitcoin Mining, entre opportunités et défis structurels
Alors que le Kazakhstan a brièvement dominé 18% du hash rate mondial du Bitcoin en 2021, son industrie minière crypto s’est effondrée en moins de deux ans. Retour sur un destin contrarié, entre héritage soviétique, tensions géopolitiques et opportunités énergétiques inexploitées.
💥 2021 : L’âge d’or minier, entre exode chinois et énergie pas chère
Suite au bannissement des mineurs en Chine, le Kazakhstan devient une terre d’accueil stratégique :
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1,5 GW de capacité dédiée au mining, dopée par des joint-ventures avec des opérateurs chinois.
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Atout clé : Un mix énergétique à base de charbon et gaz, avec des coûts parmi les plus bas au monde (2-3 cents/kWh).
Mais cet essor cache une réalité fragile :
« Les infrastructures électriques dataient de l’ère soviétique. Les sous-stations ont lâché sous la demande extrême », explique Didar Bekbau, CEO de Zive.
📉 2022-2023 : La chute, entre taxes et instabilité politique
Le gouvernement kazakh réagit brutalement à la crise énergétique :
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Taxe sur l’électricité : Passée de 0,2 à 5-6 cents/kWh, rendant 90% des fermes non rentables.
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Priorité au réseau national : Les mineurs sont déconnectés en période de pic (hiver/été).
Résultat :
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Exode massif des mineurs vers la Russie (15,6% du hash rate mondial en 2025) et les USA.
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Seuls 300-400 MW restent actifs vs 1 500 MW en 2021.
🔋 Survivants et espoirs : Qui tire encore son épingle du jeu ?
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Genesis Digital Assets (GDA) : Leader local avec 100+ MW, grâce à la possession de centrales électriques.
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Projets off-grid : Exploitation de gaz torché sur petits sites pétroliers (*1-2 MW par site*).
Mais le secteur pâtit d’un climat réglementaire erratique :
« Les lois changent sans préavis. Aucun investisseur sérieux ne prend ce risque », déplore Bekbau.
⚡ Le Paradoxe Kazakh : Un géant énergétique sous-exploité
Avec ses réserves de charbon (12e mondial) et d’uranium (1er exportateur), le Kazakhstan pourrait pourtant renaître :
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Projets gouvernementaux : Centrales nucléaires et renouvelables en développement.
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Leçons à prendre : Imiter le modèle texan (mining comme régulateur de réseau).
Obstacle majeur : Une électricité subventionnée pour le public (2-3 cents/kWh), décourageant les investissements privés dans les infrastructures.
🔮 Conclusion : Un comeback possible… sous conditions
Le Kazakhstan incarne les défis d’un État post-soviétique en quête de modernité :
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Potentiel technique : Énergie abondante + proximité géographique avec la Chine.
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Freins politiques : Régulation imprévisible, priorité aux industries traditionnelles.
Pour les mineurs, la stratégie reste la prudence :
Pour les mineurs, la stratégie reste la prudence :
« Seuls ceux qui possèdent leurs centrales survivent. Les autres ont fui en Sibérie », résume Bekbau.
Affaire à suivre, mais le temps presse : la Russie et l’Afrique captent déjà les flux délocalisés. 🌍⛏️
👉 Pour aller plus loin : L’interview intégrale de Didar Bekbau (EN).
Ok mais alors quid de la chine ? De mémoire, c’est le black swan de l’histoire, en particulier la région du Sichuan qui concentrait toute l’industrie minière car l’énergie d’origine hydroélectrique y était vendue à perte (ou très peu cher) durant la saison des pluies ???
pour rappel c’était une super trade à faire…
moi j’aime pas trop la chine franchement mais le jour ou ils arrêteront de faire chier avec BTC je pense qu’on arrivera dans les millions/btc… clairement
pour rappel… le mining POW (BTC) est un contresens énergétique et une catastrophe écologique
ta gueule
hahaha
Et la chine est une dictature !
cest pas bientot fini ces conneries ??
Bitoussi
Ça suffit c’est pas drôle