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📝 La Fed maintient ses taux : impact limité pour les emprunteurs, épargnants et investisseurs restent attentifs à l’inflation et aux incertitudes économiques

  Pauline Clusive 2 semaines ago 2 semaines plus tôt ...voir +👇
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La Réserve fédérale américaine a annoncé qu’elle maintenait ses taux d’intérêt inchangés lors de sa réunion des 17 et 18 juin, avec une fourchette cible du taux directeur comprise entre 4,25 % et 4,50 %. C’est la quatrième fois d’affilée que la Fed laisse ses taux stables, alors même que la Maison-Blanche fait pression pour une baisse du taux de référence.

L’inflation reste la principale préoccupation de la Fed, surtout après une légère hausse en mai selon le dernier indice des prix à la consommation. Et avec l’incertitude persistante autour des tarifs douaniers de Trump, qui risquent de faire grimper encore les prix, la banque centrale préfère attendre de voir comment la situation évolue avant d’agir.

Même si certains indicateurs inflationnistes se rapprochent de la cible de 2 %, le flou autour des tarifs et de leur impact sur les prix garde la Fed dans une posture attentiste. Ajoutez à cela quelques fissures apparentes sur le marché du travail : la Fed doit désormais jongler entre stabilité des prix et plein emploi.

Qui gagne, qui perd dans cette histoire de statu quo monétaire ? Eh bien, si tu as déjà un emprunt et que tu n’as pas besoin de nouveaux crédits – genre, t’as chopé un prêt immobilier à taux fixe sur 30 ans en 2021 ou 2022 – rien ne bouge pour l’instant. Mais pour ceux qui voudraient emprunter aujourd’hui, ça pique : crédit étudiant, prêt perso, auto… Tout coûte cher. Par exemple, le taux moyen d’un prêt personnel est passé à 12,65 % au 11 juin, contre 9,38 % quand les taux étaient proches de zéro il y a trois ans.

Pas de bol non plus si tu as une dette à taux variable. La Fed qui fait la sourde oreille, ça veut dire aucuns signaux positifs, et si t’as un ancien crédit qui se recalibre cette année, bonjour les mensualités qui explosent. Si t’as opté pour un emprunt immobilier à taux révisable, ton banquier va te rappeler que ta mensualité doit grimper (et pas qu’un peu).

Pour les cartes bancaires à taux variable – dont les taux suivent la fameuse “prime rate” – c’est coton : les dernières hausses de la Fed ont catapulté les taux des cartes à des niveaux record. Avec ce statu quo, ça ne baisse pas, rien ne change pour les porteurs qui traînent de la dette. Toujours plus de 20 % de taux moyen ! Si tu dois de l’argent sur ta carte, attaque la dette à la tronçonneuse et saute sur les rares offres de transfert de solde à 0 %, parce que la fête, ce n’est pas demain.

Si tu ne traînes pas de solde, le taux de ta carte, osef. Mais du côté des crédits immobiliers, c’est plus subtil : les taux ne suivent pas directement les taux directeurs mais se calent en grande partie sur les rendements des bons du Trésor à 10 ans. Avec leur récente chute, le crédit immobilier s’est un peu calmé, mais reste perché autour de 7 %. Autant dire que ça n’incite pas à acheter : les prix des maisons sont hauts et les taux aussi, l’effet double coup de massue. Résultat ? Le marché de l’immobilier ronfle sévère.

Pour les lignes de crédit sur valeur domiciliaire (HELOC), les taux ne devraient pas bouger non plus puisqu’ils sont indexés sur le taux directeur. Si t’y touches, ça vaut toujours le coup de comparer un peu pour grappiller des centièmes de plus.

Côté Bourse, la décision de la Fed ne fait plaisir à personne. Les faibles taux boostaient les actions et faisaient grimper celles des entreprises les plus survalorisées, mais là avec des taux élevés, les investisseurs lèvent le pied et boudent les actions risquées, préférant retourner vers des placements plus pépères. Les obligations se sont fait rincer avec la montée rapide des taux depuis quelques années, mais maintenant que ça se calme, leur valeur se stabilise – à condition que l’inflation ne redébarque pas pour flinguer leur rendement.

Si tu cherches un plan planqué, les placements à court terme restent attractifs pour attendre que la tempête passe, mais attention à bien caler la durée à tes besoins, sinon tu pourrais te faire laminé sur les prix si les rendements se mettent à monter.

Les banques, elles, vont probablement laisser leurs taux de livret, comptes sur marché monétaire et CDs (certificats de dépôt) à peu près stables, même si on a déjà vu quelques baisses discrètes. Le seul vrai lot de consolation pour les épargnants, c’est que si tu sais chasser les bonnes offres en ligne, tu peux encore trouver des comptes ou CDs qui battent l’inflation. Mais faut pas glander dans une grande banque qui te gave à moins de 1 % de rendement, là t’es bon pour laisser dormir ton argent dans le caniveau !

Pour les CDs, ceux qui ont bloqué un bon taux récemment pourront continuer à empocher leur rendement sur toute la durée prévue – sauf s’ils sont prêts à avaler la pénalité pour casser le contrat. Vu que les taux risquent de redescendre bientôt, c’est ptet le bon moment pour bloquer un CD à deux ou cinq ans, histoire de profiter tant que ça dure.

Le gouvernement, lui, il ne rigole plus : avec une dette nationale qui dépasse les 36 000 milliards de dollars, le coût d’emprunt grimpe en flèche à chaque renouvellement d’obligations, parce que les anciennes dettes à faible taux doivent être remplacées par des plus chères. Avant, l’inflation faisait le boulot (on remboursait en monnaie de singe), mais maintenant que les taux dépassent l’inflation, c’est le contribuable qui trinque et l’État qui se serre la ceinture en remboursant avec des dollars plus chers.

Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a baissé ces derniers mois, mais le lendemain de la victoire de Trump à la présidentielle 2024, bim ! Les taux longs sont repartis à la hausse, donc dur dur pour ceux qui veulent s’endetter à long terme.

Avec une inflation qui pétille à nouveau et toujours la grosse inconnue sur les politiques économiques de Trump, la Fed campe sur ses positions. Les consommateurs avertis peuvent encore tirer leur épingle du jeu en faisant la chasse aux meilleurs taux sur l’épargne ou les CDs, voire en profitant d’un bon transfert de solde sur une carte bancaire.

Franchement, ce cirque de statu quo de la Fed, c’est du vent pour l’écosystème crypto et les investisseurs qui cherchent du rendement et de la planification. Encore des paroles, rien de concret : ni baisse, ni hausse, juste du surplace pendant que tout le monde se fait rincer sur l’inflation et que les projets alternatifs (genre stablecoins, DeFi, staking…) continuent de gagner du terrain. On continue comme avant : si t’es épargnant, t’as intérêt à sortir des sentiers battus pour ne pas te faire plumer. Quant au dollar, il reste toxique pour ceux qui dorment dessus avec tous les feux d’artifice économiques du moment. 🚩👀

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a

Boris Mardèche
1

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c'est surtout chiant car si tu pratiques un peu crypto youtube francais alors tu vois cette pub 50 fois par jour, alors que vraiment ça doit être un SAAS en abonnement pour un but que tu pourrais atteindre toi même avec ChatGPT ...


L'Administrateur
1

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parcontre les trucs de merde genre la pub ça dégage...merci


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