Le maire de New York, Eric Adams, vient d’annoncer la création d’un conseil consultatif numérique, censé attirer des emplois et des investissements dans sa ville pour en faire la « capitale mondiale des cryptos ». Selon ses propres mots, il ne s’agit pas de courir après des mèmes ou des modes, mais d’utiliser la technologie de demain pour mieux servir les New-Yorkais aujourd’hui. Il a ajouté que des experts locaux seraient mis à contribution pour imaginer des solutions adaptées à la ville, insistant que l’ère de la tokenisation – blockchain, crypto, innovations fintech – est déjà là et qu’il faut avancer avec elle. On attend encore des détails sur ce fameux conseil, mais un président et des propositions concrètes devraient suivre dans les prochaines semaines.

Adams a annoncé, début mai, que des boîtes comme Figure ou les firmes de private equity Traction et Scale fileraient un coup de main à la ville sur ses efforts crypto. Autre promesse : New York va étudier la possibilité d’accepter certaines taxes et services via paiement en crypto, et d’utiliser la blockchain pour gérer des infos sensibles comme les actes de naissance ou de décès. L’idée ? Garantir une confidentialité balèze tout en facilitant l’accès aux concernés.

Toujours le même refrain : Adams veut « apporter les jobs du futur à New York aujourd’hui », en développant un écosystème tech diversifié, juste et ouvert. Faut foncer sur ces technos émergentes et surfer sur la vague pour booster l’économie locale.

Côté loi, la machine législative new-yorkaise carbure sur plusieurs projets autour des cryptos. Au printemps, un député a déposé un texte qui permettrait aux administrations de l’état de recevoir des paiements en crypto. Mais rien n’a encore atteint le Sénat ou la Chambre pour voter.

En février, un sénateur a proposé une étude complète sur la blockchain et tout le secteur crypto pour voir où en est réellement l’État de New York. Là aussi, on attend que ça avance un jour dans les couloirs du pouvoir.

Depuis qu’il est en place en 2022, Adams mise à fond sur le numérique, promettant même de toucher ses trois premiers salaires en Bitcoin (on attend toujours la transparence sur la manœuvre). Et oui, il a été rattrapé par une affaire de corruption, bouclée fissa avec abandon des poursuites – classique magouille new-yorkaise.

C’est pas qu’à New York que ça s’agite – au moins 18 états américains réfléchissent à se monter une réserve stratégique de Bitcoin, avec deux qui ont déjà dégainé leurs lois (coucou New Hampshire, Arizona).

Alors franchement… Adams adore balancer des grands slogans creux comme « crypto capital of the globe », mais niveau concret, on dirait un powerpoint d’école de commerce. Conseil bidule par-ci, partenariat fumeux par-là, mais aucune vraie mesure solide, rien signé, rien acté… on nage dans les effets d’annonce comme d’habitude. Ça pue la comm’ de politicien qui a peur d’être has-been si on ne le cite pas dans une interview Cointelegraph.

On s’demande surtout qui va vraiment profiter de toute cette « innovation » : la petite poignée d’initiés, de startuppeurs cravatés, ou les New-Yorkais lambda qui galèrent à payer leur loyer en vrai dollars bien réels. En attendant, ça fait plus de buzz Twitter que de changement concret dans la ville. Bientôt, ils vont tokeniser les pigeons de Central Park à ce rythme-là. 🐦💸

Les lois pour encadrer sont à la traîne, tout le monde promet monts et merveilles, et au final… on a surtout un super concours d’annonces et de panels. Bref : à New York, on brasse beaucoup d’air, et à la fin c’est toujours Wall Street qui rigole.

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