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📝 Kraken lance le trading de produits dérivés crypto réglementés en Europe avec une licence européenne

  Pauline Clusive 4 heures ago ...voir +👇
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Kraken lance le trading de produits dérivés crypto réglementés en Europe, en accord avec la directive MiFID II de l’Union européenne sur les instruments financiers.

Désormais, les contrats à terme perpétuels et à échéance fixe de la plateforme sont dispo pour les clients particuliers et institutionnels dans l’Espace économique européen, d’après une annonce mardi.

Le feu vert pour ces produits dérivés vient d’une société d’investissement chypriote appelée Greenfield Wealth, que Kraken a rachetée plus tôt cette année. Grâce à ça, l’exchange décroche une licence de la Cyprus Securities and Exchange Commission (CySEC).

Ces derniers temps, le secteur des dérivés crypto voit pas mal de mouvements. Coinbase, coté aux US, a mis la main sur la plateforme Deribit. En Europe, Bitstamp et Gemini lancent aussi leur offre de dérivés, pendant que Backpack a mis la main sur la licence MiFID II détenue par FTX EU. On peut pas dire que la concurrence manque…

Kraken, de son côté, a aussi claqué 1,5 milliard de dollars pour s’offrir NinjaTrader afin de booster ses activités de dérivés aux US. En prime, depuis 2019, ils ont Crypto Facilities, un opérateur de futures régulé par la FCA britannique.

Tout ça fait que les contrats accessibles aux clients européens de Kraken affichent déjà de beaux volumes, de 1 à 2 milliards de dollars par jour selon Shannon Kurtas, la boss de l’exchange.

“On n’ouvre pas une nouvelle place de marché, ni de nouveaux produits”, explique-t-elle. “Ce sont des contrats existants avec déjà pas mal d’activité, donc liquidité établie, frais d’exécution réduits et des rails fiat bien rodés pour déposer ou retirer des collatéraux rapidement et sans ruiner personne.”

Avec l’arrivée de leur application Embed, Kraken permet du coup aussi à des néobanques et fintechs européennes de proposer accès spot et dérivés à leurs propres clients.

La stratégie d’aller chercher une licence dans des pays plus petits mais ultra-réactifs comme Chypre ou Malte, c’est devenu le move classique chez les boîtes crypto blindées de cash.

“Dire qu’ils sont agiles, c’est juste”, lâche Kurtas. “En plus, dans la région, il y a pas mal d’acteurs et d’expertise autour des CFD et du FX, donc c’est un peu le carrefour business pour ce genre de produits.”

Honnêtement, on sent que tout le monde pousse pour prendre le marché européen avant les autres. Mais derrière les effets d’annonce, tout le monde s’appuie sur le même business model : acheter une licence, faire du volume, et du bruit. Au final ? Ce sont les mêmes produits, à la sauce réglementaire européenne. Pendant ce temps, les petits épargnants restent exposés à tous les risques classiques : liquidations fulgurantes, effet de levier débile, yolo sur des “futures” ultra-complexes. Qui surveille la vraie protection de l’utilisateur ? Pas grand monde, mais ça file des beaux communiqués de presse pour que Kraken & cie se la racontent façon ‘banksters 3.0’. Sérieux, à part pour gonfler leur masse de volume et appâter les VC, c’est pas la révolution crypto promise à la base… Welcome to tradfi en mode blockchain, avec le sourire de la compliance et les mêmes ficelles qu’au casino 🎰🤡.
Librement inspiré par ce contenu.

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🍕 Dernières réactions

a

jeune con de droite
1

Gloire et chute de l’industrie crypto-minière au Kazakhstan

Ok mais alors quid de la chine ? De mémoire, c'est le black swan de l'histoire, en particulier la région du Sichuan qui concentrait toute l'industrie minière car l'énergie d'origine hydroélectrique y était vendue à perte (ou très peu cher) durant la saison des pluies ??? pour rappel c'était une…


grosse truie de gauche
-4

Gloire et chute de l’industrie crypto-minière au Kazakhstan

pour rappel... le mining POW (BTC) est un contresens énergétique et une catastrophe écologique


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